Ne pas faire du tort aux animaux
Les consommateurs avertis savent pertinemment qu'ils font du tort aux animaux en ne regardant qu'au prix lors de leurs achats. A leurs yeux, les conditions de protection des animaux dans lesquelles la viande, le lait, les œufs sont produits, sont plus importants que le prix.
la préférence aux labels de qualité
En 1978, le peuple a accepté la loi sur la protection des animaux ; il a ainsi, par exemple, supprimé les batteries de ponte, encouragé davantage le bien-être pour les animaux de rente en renforçant l'hygiène et leur santé. Il a continué de donner la préférence aux labels de qualité, aux aliments BIO, plutôt que d'avoir recours aux aliments d'origine étrangère, meilleur marché, mais qui sont produits sans un respect des animaux aussi élevé qu'en Suisse.
Il y a une cinquantaine d'années, la Suisse, comme les autres pays européens, a connu les élevages industriels, qui vantaient la quantité et non la qualité. Quantité de denrées alimentaires, quantité d'animaux entassés dans des porcheries, des étables, quantité de poules en batteries au mètre carré. Ce mode d'élevage a abouti à des prix bas à la vente, à la faillite d'exploitations agricoles, aux mauvais traitements des animaux et a même contribué à l'expansion de maladies.
La situation s'est heureusement considérablement modifiée : les consommateurs suisses sont prêts à payer plus cher pour des valeurs morales, pour les paiements directs à l'agriculture, et aussi pour le prix de denrées alimentaires dont ils connaissent la provenance, la date et le mode de production.
Actuellement, pour beaucoup de nos citoyens, l'argent ne coule pas à flots. C'est précisément dans ce contexte de morosité que certains grands distributeurs offrent des articles à bas prix, prétextant ainsi remplir un devoir moral et social.
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu deviendras
Il n'est pas étonnant que de nombreux consommateurs veuillent profiter de cette aubaine, de cette sous-enchère, qui porte préjudice à l'agriculture locale. La production de masse, qui est courante à l'étranger, permet de réduire les coûts, au détriment du bien-être des animaux et de l'existence des exploitants, qui deviennent des exploités. Souvenons-nous que les économies sont répercutées sur les animaux. « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.» ... ou plutôt qui tu deviendras.
Le consommateur suisse doit prouver par son comportement lors de ses achats qu'il est conscient qu'il y a parallélisme entre la détention respectueuse des animaux et des denrées alimentaires saines à un prix plus élevé.
Tout animal vivant doit rester libre, mais l'homme est responsable de tout animal qu'il a apprivoisé ou qui a perdu la possibilité de vivre en liberté par son action.
Source: SVPA - Société Vaudoise pour la protection des animaux. Article: Les aliments trop bon marché nuisent aux animaux. Courrier des Bêtes, version papier No 517 du mois de février 2024.
Ma page Facebook: École d'éducation canine "Jerry et Lewis" par Ilsegret Messerknecht.